La médecine du Moyen-Age se basait sur les connaissances transmises de l'Antiquité, renforcées par le savoir accumulé par les Arabes. L'application des connaissances souffrait d'un manque de rigueur scientifique. Toutefois, de nombreux remèdes et de nombreuses plantes avec des propriétés médicinales étaient connues à l'époque. Sans devoir recourir aux idées parfois farfelues de l'époque pour trouver des remèdes aux différentes maladies que l'on pourrait rencontrer dans les Royaumes, il est tout à fait possible de se concentrer sur les remèdes dont on sait de nos jours qu'ils contiennent en effet une substance aux bonnes propriétés. Sans s'attarder sur les discussions de pureté et de concentration, cela permettrait au moins d'assurer une certaine logique.
Plusieurs douzaines de plantes présentent en Europe étaient connues pour leurs propriétés médicinales. De nombreuses autres plantes étaient importées d'Orient. L'effet inhérent à la plante était souvent minimalisé par rapport aux croyances qui entouraient la collecte, la conservation et la préparation du remède.
Les monastères étaient les principaux fournisseurs de plantes médicinales locales. Plantes d'agrément, épices et plantes médicinales étaient souvent mélangées. Une grande partie des plantes utilisées en médecine provenaient de la cueillette et non de la culture. Ceci laisse des portes grandes ouvertes au développement d'un niveau 3 médecine, sous-voie apothicaire, qui serait expert en botanique.