Koyote
Nombre de messages : 52 Age : 110 Localisation : Guyenne Date d'inscription : 10/08/2006
| Sujet: Angélique (Angelica archangelica) Dim 4 Mar - 17:05 | |
| Angélique ou Herbe aux Anges - Citation :
- L'angélique officinale est une plante de la famille des Apiacées, cultivée comme plante condimentaire et médicinale pour ses pétioles, tiges et graines très aromatiques et stimulantes et pour sa racine utilisée en phytothérapie.
Sa racine est un excellent tonique de l'état général, contre la fatigue, l'asthénie.
L'angélique se révèle être un bon stimulant de l'appareil digestif. Indiquée en cas de douleurs et spasmes intestinaux, dyspepsies (mauvaises digestions), gaz intestinaux.
- Citation :
- L’Angélique, dite encore “ Herbe aux Anges ”, doit son nom à ses prétendues vertus magiques. Cette ombellifère géante passait en effet pour conjurer les envoûtements et les sorciers ne résistaient pas à sa bonne odeur. Accrochée au cou des enfants, elle protégerait en particulier ces derniers contre les maléfices de toute nature. Mais elle pouvait également servir d’amulette aux adultes.
Les médecins de la Renaissance la surnommaient “ Racine du Saint-Esprit ”, à cause de ses “ grandes et diverses propriétés contre de très-griefves maladies ”. Ainsi Paracelse (1490-1541) rapporte-t-il que, lors des grandes épidémies de peste de 1510, de nombreux Milanais furent sauvés grâce à ses prescriptions : de l'Angélique en poudre dissoute dans du vin. Selon Olivier de Serres (1539-1619), la précieuse plante “ sert à tenir la personne joyeusement ”.
Édité en 1716, un “ Dictionnaire Botanique et Pharmaceutique” à durable succès dit l’Angélique “ stomacale, cordiale, céphalique, apéritive, sudorifique, vulnéraire. Elle résiste au venin. On l’emploie pour la peste, pour les fièvres malignes, pour la morsure du chien enragé, à laquelle on l’applique en cataplasme. On en avale un dragme contre la peste, qui chasse le venin par la sueur. ” Un Niçois qui mourut en 1759 à l’âge de 123 ans et trois mois (ce qui reste à vérifier !…) attribuait sa longévité à son habitude de mâcher de la racine d’Angélique en guise de tabac…
L’Angélique pousse à l’état sauvage dans les régions septentrionales ou en altitude. Ainsi la trouve-t-on en particulier sur les flancs du Canigou, où les amateurs la traquent dès le début de l’été, pour la Saint-Jean en particulier. Afin de la distinguer de la redoutable ciguë, il suffit de froisser quelques feuilles : l’Angélique dégage une odeur agréable, alors que la ciguë empeste. Surnommée “ coscoll ” (prononcer “ couscouil ”) par les Catalans, on lui prête de multiples vertus qui, pour la plupart, sont confirmées par les spécialistes contemporains. Les différentes parties de la plante possèdent en effet les diverses propriétés médicinales anciennement reconnues. Tonique, stimulante, stomachique, sudorifique, emménagogue, carminative… :“ l’Herbe aux Anges ” pourrait concurrencer le “ Ginseng ” chinois… On pourrait à nouveau trouver cette plante dans le verger (cf sauge). Elle était visiblement bien connue au Moyen Age et entourée de mystère. On retiendra cependant son effet bénéfique sur les troubles de la digestion ce qui me la ferait par exemple conseiller pour le traitement de la dysentrie, pour soulager la douleur (éviter de perdre des points de caractéristique) mais pas forcément soigner la maladie (cf ronce). A préparer chez l'apothicaire et à distribuer chez le médecin donc. | |
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